Retour aux articles L’Australie ferme une mine géante de diamants roses, des pierres d’exception

Les diamants ne sont pas éternels … La mine Argyle, en Australie, le plus grand site au monde de collecte de diamants roses, a fermé ses portes. Elle a épuisé ses réserves de pierres précieuses, a annoncé mardi le géant minier anglo-australien Rio Tinto.

Située dans la région de Kimberley, au nord-ouest du pays, cette mine produisait plus de 90 % des diamants roses extraits sur la planète. La couleur de ces pierres, qui semblent avoir été exposées à une très forte chaleur et à une pression puissante,
reste inexpliquée. Elles sont particulièrement recherchées pour leur rareté.

Découverte en 1979, la mine a produit plus de 865 millions de carats de diamants bruts, dont une petite proportion de pierres roses, qui ont ainsi fait leur apparition sur les marchés internationaux en 1980. Sa fermeture a été marquée par une cérémonie. Un processus de « réhabilitation des terres, qui seront rendues à leurs gardiens traditionnels», des membres des tribus aborigènes, est lancé, a expliqué Rio Tinto. La valeur de ces pierres très rares, qui rapportent jusqu’à 3 millions de dollars par carat, a augmenté de 500 % depuis vingt ans. La fin de l’exploitation de la plus grande mine au monde fera bondir un peu plus les prix, prévoient les bijoutiers. Les amateurs de diamants roses en sauront plus le 11 novembre. Une pierre de plus de 14,8 carats, un record, sera vendue aux enchères à Genève par Sotheby’s (photo). Découverte dans le nord-est de la Russie par la société Alrosa, elle a été baptisée « le Spectre de la rose», en hommage à un ballet russe.

Son prix pourrait atteindre 38 millions de dollars (32 millions d’euros), espère Sotheby’s. ■

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